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 Industrie laitière : Les Franc-Comtois séduisent

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isfort
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MessageSujet: Industrie laitière : Les Franc-Comtois séduisent   Industrie laitière : Les Franc-Comtois séduisent EmptyLun 18 Déc - 10:23

L’Institut Supérieur de Formation en Technologie Alimentaire (ISFORT) & L’Ecole Nationale d’Industrie Laitière (ENIL) de Mamirolle, France ont organisés une rencontre sous le thème « Mécanismes d’appui à l’innovation et au développement de la filière laitière marocaine » le 24 novembre 2006 à l’Hôtel Sheraton Casablanca.


Ces rencontres ont eu pour objectifs de :

Faire connaître le savoir-faire de la Franche-Comté dans le domaine laitier.
Organiser des échanges entre des professionnels de la filière laitière comtoise avec les industriels marocains.
Présenter les partenariats éducatif, scientifique et technique entre l’ISFORT et l’ENIL/ISBA de Franche-Comté.

- Article du journal ‘ L’Economiste’ du 29 novembre 2006.

Industrie laitière : Les Franc-Comtois séduisent

* Ils sont venus vendre leur savoir-faire et leurs vaches montbéliardes
* Une yaourterie à Ouarzazate en 2007

Opération de charme des Franc-Comtois. Ils sont venus, à nouveau, vendre et promouvoir leurs services dans la filière laitière à Casablanca. « Mécanismes d’appui à l’innovation et au développement de la filière laitière marocaine », tel était l’intitulé d’une conférence sous l’égide du Conseil régional du grand Casablanca et de celui de Franche-Comté. Ce rendez-vous a permis aux industriels locaux et français de faire le point sur les dernières technologies, de conclure de nouvelles conventions et de présenter le parcours des deux écoles partenaires et organisatrices, ISFORT Maroc (Institut Supérieur de Formation en Agroalimentaire et ENIL France (L’Ecole Nationale de Technologie Laitière et des Biotechnologies).
Mr Jamal Kebchaoui, responsable des relations internationales de l’ENIL a dressé le bilan de la coopérative de la province de Ouarzazate, créée en 2003.Celle-ci est le fruit du partenariat entre le Conseil régional de la Franche-Comté et la province de la même ville.
Cet investissement de 6 millions de DH génère aujourd’hui 30 millions de DH de chiffre d’affaires par an soit deux fois plus que la première année d’exercice. Pourquoi Ouarzazate ? « Le choix s’est porté, naturellement, sur cette région afin de contrebalancer le poids important pris par le tourisme sur l’activité économique provinciale », précise Kebchaoui.
Ce partenariat Franco-marocain va continuer sur sa lancée pour laisser éclore, dans la même région en 2007, une yaourterie pour un investissement de 06 millions de DH. Les intervenants ont souligné la forte implication de la femme rurale dans le développement agricole, notamment dans la coopérative d’Ouarzazate.
Les Franc-Comtois n’ont pas manqué de « vendre » leurs vaches montbéliardes.
Aujourd’hui, la coopérative compte 115 génisses de cette race (cf.www.leconomiste.com), auxquelles il faut rajouter 600 autres têtes, non compris la race locale. Les montbéliardes, dit-on, se plaisent au Maroc. La preuve, c’est qu’une vache produit 8.000 litres de lait par an, contre 5.000L en France, affirme Lahcen Bedroune, président de la coopérative agricole Tamtkalte. Les grands atouts de la montbéliarde sont « son excellente longévité, sa résistance aux mammites, sa fertilité, sa rusticité-elle s’adapte aux fortes chaleurs locales-, et sa forte valeur bouchère », explique Kebchaoui. Les éleveurs sont de plus en plus intéressés par cette race, vu son prix : 1.600 Euros (autour de 17.000 DH) plus les frais d’importation, soit globalement 20.000 Dh. Celle-ci revient, quasiment, au même prix que la « Holstein », qui est laitière seulement.
Si la filière laitière est en pleine expansion, les ressources humaines ne suivent pas. « Les industries laitières ne trouvent pas chaussure à leur pied et peinent à dénicher les profits appropriés », déplore Déjla Larbi, la DRH de la Centrale Laitière. Mais Pr TAZI de l’ISFORT Maroc affirme « mettre en place une stratégie afin de détecter tous les besoins en terme de RH adaptées aux industries locales ». Encore faut-il que ces dernières soient plus coopératives, dira-t-il.

Le partenariat ISFORT/ENIL de Mamirolle, France.

La Franche-Comté est présente depuis 1998 à Casablanca, suite à la signature d’une charte de jumelage entre l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière (ENIL-Mamirolle) et de l’ISFORT.
Une nouvelle convention de partenariat a été signée en mai 2006 entre les deux écoles pour intensifier le niveau d’échanges et élargir les champs d’intervention sur le site de Casablanca, capitale économique du Maroc, où sont implantés la plupart des sites de prise de décision des opérateurs laitiers du pays, marocains ou étrangers.
Ce partenariat d’ordre pédagogique a permis à de nombreux lauréats de l’ISFORT d’effectuer des stages de formation à l’ENIL et, plus récemment, l’implantation de passerelles permettant à des étudiants de l’ISFORT de poursuivre leurs études à l’ENIL ou à l’Université de Franche-Comté.

Les deux établissements ont également une longue expérience dans la formation continue, le conseil et l’accompagnement des entreprises agroalimentaires.
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http://www.isfort.ac.ma
 
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